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Biographie

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Éric Le Blanche est né le 1er mars 1951 à Neuilly-sur-Seine, dans la région parisienne. Son père, André Le Blanche, né en 1921, est conducteur de travaux. Sa mère, née Lagaye en 1906, est infirmière. Ses parents se séparent alors qu’il estâgé de cinq ans. Il est confié à l’une de ses tantes, pharmacienne à Vouvant, en Vendée. Éric est élevé avec ses cousins et ses cousines.

Les relations d’Éric avec son entourage devenant difficiles, sa mère décide de venir s’établir à Vouvant. Il a onze ans. Elle s’installe avec son fils dans une maison de la rue Gâte-Bourse,une demeure familiale située un peu à l’écart, sur les hauteurs, dominant les deux monuments marquants de Vouvant: son église romane et sa tour médiévale, dont la construction est attribuée à la fée Mélusine. Tout autour du village, le moutonnement des forêts.

Éric suit une scolarité normale jusqu’au brevet puis continue ses études par correspondance. Il s’intéresse notamment à l’histoire de l’art, au latin, aux langues étrangères.

 

Lorsque sa mère disparaît, il a trente-deux ans ; selon toute vraisemblance, c’est à cette époque qu’il commence à peindre sur les murs de sa maison, à laquelle il donne le nom de Villa Palatine.

Avant de disparaître, la mère d’Éric a placé son fils sous tutelle, le mettant à l’abri du besoin. Éric consulte les services de santé mentale de la ville de la Roche-sur-Yon. Il y séjourne parfois, tout en restant attaché à sa maison de la rue Gâte-Bourse, qui est son havre et le lieu unique de son activité d’artiste.

Il réalise dans le secret des dizaines de milliers de dessins sur papier ou sur carton, ainsi que des bas-reliefs et quelques sculptures. Il écrit également des poèmes et des textes exprimant un profond questionnement spirituel. Il se lie avec l’abbé Parois, curé de Vouvant, son unique confident.

Le matin, il se rend en compagnie de son chien au Café du Centre. Il y lit et y écrit. À midi, il se rend à l’Auberge de Maître Pannetier. Il peint durant le reste de la journée. Le dimanche, il se rend à la messe. Certains jours, il lui arrive de descendre au village avec le manteau de fourrure de sa mère, un collier de perles autour du cou, des bagues aux doigts, les cheveux ceints d’un foulard de soie. « C’était un prince », dira l’une de ses cousines.

« J’ai confié ma destinée, mon corps et mon âme à Dieu », écrit le peintre peu de temps

avant sa disparition. Il décède le 3 septembre 2016 des suites d’une longue maladie, sans que personne ait jamais pénétré dans sa maison de son vivant ni eu accès à son oeuvre.

Il repose au cimetière de Vouvant.

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